Le projet

Les jeunes racontent la transition humaniste du XXIème siècle sur leur territoire

  • Un film documentaire long-métrage de 1h32 au cinéma et à la télévision.
  • Sur tous les écrans : Une plateforme internet qui propose des outils de médiation collaborative pour apprendreagir et essaimer.

Le projet

Le développement du pouvoir d’agir par la co-construction des récits avec la jeunesse

  • Co-construire l’avenir avec la jeunesse, tous les acteurs de terrain et les parties prenantes
  • Inciter les citoyens, les institutions et les décideurs à s’engager résolument dans les actes concrets en réponse aux grands défis du XXIème siècle
  • Essaimer des récits (des comportements, des modèles) positifs et inspirants

Huit territoires connectés :

Avec la participation de
 Roukiata Ouedraogo et Pierre Rabhi

 

Les objectifs

Accompagner les jeunes de 10 à 25 ans dans la réflexion sur les enjeux de l’avenir en leur proposant d’être eux-mêmes auteurs des récits.
 Formés et encadrés par des professionnels, ils s’emparent des caméras et des micros et racontent les initiatives innovantes rencontrées sur leur territoire, tout en menant des actions de terrain.

Ce projet ambitieux réunit, sans casting, au gré des rencontres, la jeunesse issue de 4 pays et de 8 territoires venant du nord et du sud de la planète, de milieux ruraux et urbains. Des échanges, des expériences entre les différents territoires sont réalisés pour comprendre les diversités et convergences des uns et des autres, dans le but de faire naître une conscience universelle.

La démarche

Quel rapport a-t-on avec notre jeunesse, ici et maintenant ? Comment les enfants et les jeunes peuvent-ils rester auteurs et acteurs de leur vie ? En toutes circonstances, en toutes conditions ? 

Auteur réalisateur de plusieurs films sortis aux cinéma, ainsi que d’une trentaine de documentaires pour la télévision, Pierre Beccu mène en parallèle depuis 1997 des dispositifs cinéma avec les jeunes générations, pour un nouvel engagement artistique et citoyen. Dans la méthode désormais portée par l’association « 6labs – les enfants médiateurs », tout part d’une perception forte de la nature et du milieu environnant pour aller vers le récit via le langage cinématographique et les outils numériques. Mis en confiance sur leur pouvoir créateur, les enfants et les jeunes deviennent auteurs et acteurs du monde présent et du futur à construire, et par conséquent prescripteurs et médiateurs pour les adultes qui les entourent.

Les thèmes abordés

Le triptyque santé – équité – durabilité émane des nombreux échanges préparatoires avec les jeunes. Les récits évoquent d’une façon concrète le rapport :

  •      à la nature (développement durable)
  •      aux autres (équité)
  •      à soi-même (santé, physique et mentale)

et proposent le défi technologique (caméra, ordinateur) comme une aventure personnelle active pour devenir auteur et acteur de sa propre vie et du monde à construire.

Les questions posées

  • Quelles solutions pour lutter concrètement contre les inégalités de traitement, quelles actions sociales, éducatives, culturelles ?
  • Comment peut-on s’inventer un avenir positif ?
  • Comment la thématique environnement peut-elle être prise en compte par le plus grand nombre, par les plus jeunes et par les aînés ?
  • Comment réussir la ville de demain par la transition ?
  • Comment permettre à chacun de prendre sa place ?
  • Comment les enfants et les jeunes peuvent-ils être médiateurs de la cause environnementale et sociale auprès des adultes non convertis ? 

Alimentation et agricultures’interroger sur l’impact écologique et social de sa consommation, relocaliser la production et la consommation alimentaire, cultiver dans l’espace public, pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, circuits courts…
Économie circulairedonner une deuxième vie aux objets pour réduire notre consommation en ressources naturelles, réduire la quantité des déchets, utiliser les énergies renouvelables pour la création d’énergie, appliquer le recyclage…
Economie alternative et travailstimuler l’économie locale, reconsidérer le travail, l’économie sociale et solidaire, le commerce équitable, la monnaie locale…
Echange et partagedévelopper la coopération et la solidarité en toute convivialité, avec le troc, les dons, les partages de savoir-faire et d’objets, crowdsourcing (production participative pour réaliser un projet ou une tâche), les recycleries, accorderies…

Transports et énergieréduire l’impact écologique des déplacements, chauffage, consommation électrique, s’orienter vers les énergies renouvelables et soutenir leur développement local, l’éco-construction…
Faire soi-même répondre à ses besoins quotidiens en utilisant des produits sains et économiques, Do It Yourself, Fablabs…

Biodiversitéapprendre à mieux connaître les richesses de la nature pour mieux les préserver

Le projet cinéma

Au départ, il y a un retour au contact premier avec la nature, pour percevoir, ressentir et penser par soi-même. Puis vient la création d’un récit commun. Les jeunes et les enfants sont sensibilisés et formés à la caméra, au son, au montage. 
Le désir immense de faire un film laisse place à la rigueur de la réflexion,
 de l’échange, à la richesse du projet à mener ensemble. Les jeunes invitent toutes les générations et tous les secteurs de la vie civile à participer, à apporter des connaissances, des savoir-faire ou des expériences concrètes. Les enfants ressentent, pensent, élaborent, créent. Ils plantent, récoltent, pétrissent le levain de l’avenir, conçoivent et fabriquent les outils de la transition et construisent les récits.

Le fil conducteur raconte les discussions, les essais, les repérages, les hésitations et relie par le biais d’une voix OFF. Il n’y a aucune interview posée. Tous ceux qui s’expriment mettent en même temps la main à la pâte.

Les images filmées par les jeunes eux-mêmes se mêlent à celles du making of, réalisé par l’équipe professionnelle, pour bien montrer le processus de fabrication. Les enjeux du monde actuel sont posés à travers le regard de la jeunesse dans toute sa diversité.

Réunis par le montage, les 332 jeunes réalisateurs s’adressent à leurs familles, aux écoles, aux institutions, aux illustres témoins, aux nations, pour leur demander de semer eux-aussi les graines d’espoir. 

Le fait d’associer l’art cinématographique, le transmédia et la créativité de la jeunesse citoyenne permet d’impacter directement les mentalités et les comportements. La volonté de Pierre Beccu est de s’adresser résolument au Grand Public, bien au-delà des convertis et des initiés, en mettant en valeur les territoires et leur capacité à relever les défis.

Ave la participation de…

Roukiata Ouedraogo, auteure et comédienne, dit la voix OFF du film. Elle a participé au tournage dans son pays natal, le Burkina Faso, et avec les Première ASSP 4 du lycée Louise Michel de Champigny. 

Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur français, suit le projet depuis le départ, à travers les enfants de « la ferme des enfants » en Ardèche.

En tant que parrain de la Fondation Akuo, partenaire du projet, l’acteur José Garcia s’est investi à nos côtés dans le lancement du projet. Il a participé au tournage du teaser et nous a rendu visite sur le tournage. 

Les groupes d’enfants concernés

Il n’y a pas eu de « casting ». Nous travaillons avec ces groupes d’enfants parce que nous avons rencontré les enseignants ou animateurs qui les encadrent et qu’ils ont été sensibles à notre démarche. Pour certains groupes, des échanges avec un autre territoire ou un autre pays étaient déjà instaurés et nous avons pu étendre les territoires d’actions du projet.

Nous avons travaillé avec le territoire de l’Ile de la Réunion sur notre dernier film sorti au cinéma en 2015 « Regards sur nos assiettes ». C’est à cette occasion que nous avons rencontré les enseignants des classes de l’école primaire de Petite Ile et des lycées. Les élèves ont vu le film puis amorcé un travail et une réflexion sur l’alimentation et leur territoire. Le professeur au lycée agricole de Saint-Paul nous a parlé des échanges réguliers que l’établissement entretient avec le CRFPA à Madagascar. Il nous a mis en contact avec le fondateur du Village de la joie qui scolarise et fait vivre 300 enfants.

L’échange avec le Burkina Faso a été proposé par la Ville de Grenoble qui nous a mis en lien avec l’association Tetraktys, basée à Grenoble, une ONG qui oeuvre pour le développement harmonieux des territoires à travers le monde et mène plusieurs actions dans ce pays. Une chance pour les enfants de Grenoble et ceux de Ouagadougou de pouvoir échanger entre eux sur les capacités de développement de leurs territoires respectifs.

La plateforme

À l’heure d’une démocratisation importante des supports et de l’accès aux flux, les contenus transmédias ont du mal à proposer de nouveaux contenus et des outils pédagogiques efficaces sur le thème de la nécessaire transition écologique et humaniste. 
Les publics sensibles sont difficiles à toucher sur la thématique alimentation, santé, développement durable et citoyenneté.

Le défi est relevé par la jeunesse elle-même, qui a la capacité de faire bouger les lignes, d’accélérer le changement des mentalités et des comportements, et de susciter le passage à l’acte. Nous avons décidé de ne pas nous adresser aux citoyens pour les convaincre ou les sensibiliser, mais de proposer le challenge d’être sensibilisés et convaincus par les jeunes. Pour nous, ils ne sont pas une cible, mais des créateurs de ressources et des médiateurs.

Dans le prolongement du film long-métrage, nous proposons de créer des outils pédagogiques, avec des professionnels de l’éducation, accessibles à tous, jeunes et moins jeunes, pour pouvoir fabriquer et partager des récits courts ou longs venant des citoyens.

Les tutoriels composés pour la réalisation du film «Graines d’espoir» seront utilisés et adaptés pour la plateforme.

L’association du transmédia, de la créativité de la jeunesse citoyenne et de l’art cinématographique permet d’impacter directement les mentalités et les comportements :

  • Les enfants et les citoyens montrent le chemin de 
la transition écologique par des récits beaux et inspirants
  • Autour des récits, permettre à d’autres de s’inspirer des pratiques, des métiers, des comportements
  • Le numérique est un formidable vecteur de partage pour apprendre, faire, promouvoir, essaimer
  • Chacun peut contribuer, en fabriquant ses propres récits
  • En publiant des contenus sur la plateforme, le citoyen devient auteur, acteur et producteur de son territoire et de la transition humaniste
  • Le territoire peut beaucoup s’il est fortement connecté à l’intérieur et avec l’extérieur
  • Connecter cette expérience de «laboratoire de transition humaniste» avec les réseaux citoyens ou experts
  • Impacter directement les comportements des citoyens et des consommateurs, et pouvoir vérifier les résultats sur la dynamique économique.

Les étapes du projet :

Mise en place du dispositif

1/ Sensibilisation, formation des enfants aux métiers du cinéma

Le travail avec la jeunesse démarre par une phase de formation aux métiers du cinéma mais aussi une phase de sensibilisation pour pouvoir percevoir et ressentir le territoire dans toute sa diversité culturelle et en traduire les récits par les moyens modernes de numérisation. Nous avons créé des tutoriels pour aider les élèves et les encadrants, sur lesquels ils pourront s’appuyer tout au long du projet.

2/ Repérages, documentation, échanges à la maison, l’enquête se dessine

Les échanges en dehors des temps de travail collectif sont nécessaires à la collecte d’informations. C’est en discutant avec leur entourage que les jeunes vont découvrir des initiatives à valoriser.

3/ Suivi formation technique cinéma et multimédia, tournage des carnets de repérages, échanges avec les autres territoires 

En parallèle du travail de repérage et de documentation, les jeunes feront connaissance avec les enfants d’autres territoires. C’est l’occasion pour eux de parler des recherches déjà menées. Ils s’inspirent les uns des autres pour creuser et approfondir leurs investigations.

Chaque enfant est formé et sensibilisé aux métiers du cinéma. Chaque élève pratique la prise de vues, le son, le montage en mode initiation. Puis, progressivement, les élèves se spécialisent par affinité de compétence vis-à-vis du projet.

4/ Travail à distance, écriture, validation de l’écriture par un synopsis et une pré-charte nous unissant entre territoires 

Le travail d’écriture est complémentaire au travail de repérage et de recherche. C’est une synthèse pour chaque territoire permettant de connaître l’état d’avancement du travail pour chacun et aussi de savoir quelle est la nature de chaque initiative relevée.

5/ Tournage :

Quand le tournage démarre, les équipes professionnelles sont présentes pour tourner le film entrain de se faire avec les enfants.

6/ Inventaire – sélection – montage par les jeunes

7/ Montage professionnel

8/ Validation (Final Cut) par les jeunes

9/ Finitions techniques