Les 20 apprenants agricoles (10 garçons et 10 filles) qui ont travaillé sur GRAINES D’ESPOIR avaient environ 18 ans au moment du tournage du film.

Une partie d’entre eux sont partis sur des projets d’installation agricole, d’autres ont changé de secteur.

Certains ont participé à un programme national d’installation pour jeunes agriculteurs qui n’a pas fonctionné. Ils se sont retrouvés sur des terres très difficiles à travailler, à plusieurs jours de piste des centres de vie. Ces jeunes ont souffert de cette situation dans laquelle ils se sont, pour certains, endettés. Une expérience douloureuse qu’ils ont pu raconter grâce à l’unité de tournage qu’il leur a été laissée après le film. (Leurs récits mériteraient d’être portés à la connaissance du grand public mais ceux-ci étant en malgache, nous n’avons pas eu la possibilité pour l’instant de les faire traduire.)

Un groupe de jeunes apprenants est déterminé à assurer la tournée du film GRAINES D’ESPOIR dans tout Madagascar, accompagné parfois par le réalisateur. Les projections auront lieu principalement dans les Alliances françaises (23 réparties dans tout le pays), mais également dans des lieux reculés, pour des scolaires en journée, et sur les places de villages en projection publique nocturne.
Les jeunes sont équipés d’une unité autonome de projection.

La région Île-de-France a participé financièrement à l’équipement des structures malgaches aidées.

Focus sur Franco Clerc
Assistant réalisateur malgache sur GRAINES D’ESPOIR, réalisateur lui-même, également auteur de bandes dessinées, Franco Clerc a publié plusieurs albums depuis le tournage du film, et notamment Akamasoa, Père Pedro, l’humanité par l’action, co-signé avec Raffaly, Etienne Léong et Nino (colriste) aux éditions Des Bulles dans l’Océan.  Akamasoa raconte comment le Père Pedro OROKA, lazariste argentin, qui arrivé à Madagascar, un des 3 pays les plus pauvres au monde, a réussi en 25 ans à construire une ville de 25.000 personnes avec écoles, lycées, université, hôpitaux et complexes sportifs sur une décharge à ciel ouvert. Par le travail et l’obstination il a arraché des milliers de personnes à des conditions extrêmes et conçu une société basée sur l’effort de tous au profit du collectif. Nominé pour la 7ème fois en 2021 au prix Nobel, c’est l’histoire incroyable de cet homme qui aurait pu être mauvais garçon ou footballeur professionnel et qui consacre sa vie à bâtir pour les plus démunis. Le Pape, dont il fût un élève séminariste, lui a rendu visite en Octobre 2019. Un témoignage fort, plein d’anecdotes sur un homme exceptionnel.