Le Projet Cinéma

Au départ, il y a un retour au contact premier avec la nature, pour percevoir, ressentir et penser par soi-même.

Puis vient la création d’un récit commun.

Les jeunes et les enfants sont sensibilisés et formés à la caméra, au son, au montage.

 
Le désir immense de faire un film laisse place à la rigueur de la réflexion,
 de l’échange, à la richesse du projet à mener ensemble.

Les jeunes invitent toutes les générations et tous les secteurs de la vie civile à participer, à apporter des connaissances, des savoir-faire ou des expériences concrètes.

 Les enfants ressentent, pensent, élaborent, créent. Ils plantent, récoltent, pétrissent le levain de l’avenir, conçoivent et fabriquent les outils de la transition et construisent les récits.

Le fil conducteur raconte les discussions, les essais, les repérages, les hésitations et relie par le biais d’une voix OFF. Il n’y a aucune interview posée. Tous ceux qui s’expriment mettent en même temps la main à la pâte.

Les images filmées par les jeunes eux-mêmes se mêlent à celles du making of, réalisé par l’équipe professionnelle, pour bien montrer le processus de fabrication. Les enjeux du monde actuel sont posés à travers le regard de la jeunesse dans toute sa diversité.

Réunis par le montage, les 332 jeunes réalisateurs s’adressent à leurs familles, aux écoles, aux institutions, aux illustres témoins, aux nations, pour leur demander de semer eux-aussi les graines d’espoir. 

Le fait d’associer l’art cinématographique, le transmédia et la créativité de la jeunesse citoyenne permet d’impacter directement les mentalités et les comportements.

La volonté de Pierre Beccu est de s’adresser résolument au Grand Public, bien au-delà des convertis et des initiés, en mettant en valeur les territoires et leur capacité à relever les défis.

Avec la participation de…

Roukiata Ouedraogo, auteure et comédienne, dit la voix OFF du film. Elle a participé au tournage dans son pays natal, le Burkina Faso, et avec les Première ASSP 4 du lycée Louise Michel de Champigny. 

Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et penseur français, a suivi le projet depuis le départ, à travers les enfants de « la ferme des enfants » en Ardèche.

En tant que parrain de la Fondation Akuo, partenaire du projet, l’acteur José Garcia s’est investi à nos côtés dans le lancement du projet. Il a participé au tournage du teaser et nous a rendu visite sur le tournage.

 

 

 

Les groupes d’enfants concernés

Il n’y a pas eu de « casting ». Nous travaillons avec ces groupes d’enfants parce que nous avons rencontré les enseignants ou animateurs qui les encadrent et qu’ils ont été sensibles à notre démarche.

Pour certains groupes, des échanges avec un autre territoire ou un autre pays étaient déjà instaurés et nous avons pu étendre les territoires d’actions du projet.

 

Nous avons travaillé avec le territoire de l’Ile de la Réunion sur notre dernier film sorti au cinéma en 2015 « Regards sur nos assiettes ». C’est à cette occasion que nous avons rencontré les enseignants des classes de l’école primaire de Petite Ile et des lycées. Les élèves ont vu le film puis amorcé un travail et une réflexion sur l’alimentation et leur territoire. Le professeur au lycée agricole de Saint-Paul nous a parlé des échanges réguliers que l’établissement entretient avec le CRFPA à Madagascar. Il nous a mis en contact avec le fondateur du Village de la joie qui scolarise et fait vivre 300 enfants.

L’échange avec le Burkina Faso a été proposé par la Ville de Grenoble qui nous a mis en lien avec l’association Tetraktys, basée à Grenoble, une ONG qui oeuvre pour le développement harmonieux des territoires à travers le monde et mène plusieurs actions dans ce pays. Une chance pour les enfants de Grenoble et ceux de Ouagadougou de pouvoir échanger entre eux sur les capacités de développement de leurs territoires respectifs.